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 BILAN CARBONE

Alors que les entreprises donnent de plus en plus la priorité aux initiatives de développement durable afin de réduire leur empreinte carbone et de se conformer à la législation réglementaire, la nécessité d’une stratégie solide de bilan carbone est devenue critique. Dans cet article, nous explorons le paysage du bilan carbone et le besoin pressant pour les entreprises d’adopter de nouvelles technologies et de nouveaux processus pour suivre et tracer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’ÉTAT ACTUEL DU BILAN CARBONE

Plusieurs facteurs clés obligent les entreprises, en particulier celles du groupe des 20 principales économies (G20), qui représentent collectivement 78 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), à intégrer le bilan carbone dans leurs activités. Nous examinons ci-dessous le scénario actuel du bilan carbone :

  • Un paysage réglementaire en expansion : Naviguer dans le labyrinthe des réglementations ESG est de plus en plus un casse-tête pour les entreprises. Selon Ernst & Young, il existe plus de 600 cadres ESG dans le monde, dont beaucoup incluent le bilan carbone.
  • Dynamique des parties prenantes et du marché : Les entreprises sont soumises à une pression croissante de la part des parties prenantes, notamment les investisseurs, les institutions financières, les clients et les employés, pour qu’elles divulguent leur impact sur l’environnement. Cette demande reflète une tendance croissante du marché où la responsabilité environnementale influence de manière significative la croissance et la viabilité à long terme des entreprises.
  • Fragmentation des pratiques de bilan carbone : Selon un rapport récent de Gartner, le bilan et la gestion du carbone en sont encore à leurs débuts, marqués par la fragmentation des stratégies et des solutions technologiques permettant de suivre, de tracer et de réduire les émissions de carbone.
  • Si les entreprises ont commencé à rendre compte des émissions des scopes 1 et 2, il leur reste encore beaucoup à faire pour saisir les émissions du scope 3. Et c’est là que réside le problème. Seulement 10 % des émissions de GES proviennent des scopes 1 et 2. Le World Resources Institute note qu’en moyenne, 75 % des émissions d’une entreprise relèvent du scope 3. Cependant, pour mesurer les émissions de scope 3, une entreprise doit suivre toutes les activités et les émissions de tous les acteurs du cycle de vie d’un produit, ainsi que les émissions de l’entreprise.
  • Comme l’indique Florent Bougin, directeur technique d’OPTEL et membre du Forbes Councils, dans un article récent : « Les rapports sur le scope 3 reposent sur des estimations ou sur la dépendance aux partenaires de la chaîne d’approvisionnement pour obtenir des mesures d’émissions précises ».
  • Malgré l’émergence de nombreuses solutions technologiques de bilan carbone, beaucoup ont des capacités variables lorsqu’il s’agit de dresser un tableau clair, précis et en temps réel des émissions de scope 3 d’une entreprise, en particulier dans les chaînes d’approvisionnement à multiples facettes d’aujourd’hui qui peuvent s’étendre sur plusieurs pays et des centaines de fournisseurs, à la fois en amont et en aval.
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APPROCHES STRATÉGIQUES DU BILAN CARBONE

Les entreprises peuvent amorcer leur transition en élaborant une stratégie globale de traçabilité de la chaîne d’approvisionnement. Cette stratégie consiste notamment à définir les normes, les procédures, les technologies, ainsi que les rôles et responsabilités des parties prenantes, dans le but d’améliorer et de faciliter la surveillance et l’évaluation approfondies des émissions.

Un bilan carbone efficace repose sur trois piliers :

  • La capture et la gestion des données
  • La cartographie de la chaîne d’approvisionnement
  • La traçabilité de bout en bout de la chaîne d’approvisionnement

La capture et la contextualisation de données robustes provenant de diverses sources de la chaîne d’approvisionnement sont indispensables, mais difficiles à mettre en œuvre sans les outils appropriés. L’adoption par les fournisseurs, l’interopérabilité des systèmes, la maturité technologique, l’intégration des parties prenantes et la formation ne sont que quelques-unes des considérations à prendre en compte.

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CAPTURE ET GESTION DES DONNÉES DE BILAN CARBONE

Lorsque vous recherchez un partenaire technologique capable de vous aider à capturer des données primaires avancées, assurez-vous qu’il peut collecter et partager des données en temps réel, jusqu’au niveau des matières, pour n’importe quel produit de la chaîne d’approvisionnement, du berceau à la tombe.

En outre, il doit vous permettre de capturer des données provenant de diverses sources : systèmes tiers tels que les ERP, WMS et MES (via des API), applications mobiles/web, objets IoT, logiciels logistiques et même fichiers Excel/CVS.

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LA CARTOGRAPHIE DE LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT

Ensuite, votre partenaire technologique doit avoir une expertise et une expérience avérées pour vous accompagner dans la cartographie de votre chaîne d’approvisionnement. Cette visualisation est essentielle pour relier les producteurs de matières premières et toutes les autres parties prenantes jusqu’aux produits finis, à la distribution et à l’élimination/la valorisation en fin de vie.

En analysant les installations et les processus des fournisseurs, y compris l’assurance qualité, les pratiques de travail et les incidences sur l’environnement, vous obtenez une vue d’ensemble du cycle de vie complet du produit. La cartographie des fournisseurs permet également d’identifier les risques potentiels et fournit une toile de fond pour rester à jour sur les fiches d’évaluation ESG, les audits et les certifications de chaque fournisseur.

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TRAÇABILITÉ DE BOUT EN BOUT

La traçabilité de bout en bout garantit non seulement la conformité aux exigences réglementaires, mais sert également d’outil pour favoriser la transparence et la responsabilisation tout au long de la chaîne d’approvisionnement. En retraçant les émissions à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement, les entreprises peuvent identifier les inefficacités, mettre le doigt sur les points à améliorer et optimiser l’allocation des ressources pour minimiser leur empreinte carbone.

En outre, une traçabilité complète permet aux entreprises de répondre efficacement aux exigences des consommateurs en matière de développement durable et d’approvisionnement éthique. Elle leur permet de fournir une preuve vérifiable de leurs efforts en matière d’environnement, renforçant ainsi la réputation de leur marque et la fidélité de leurs clients.

En outre, dans une économie mondiale de plus en plus interconnectée, la traçabilité de bout en bout favorise la résilience face aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement. En comprenant les subtilités de leurs réseaux d’approvisionnement, les entreprises peuvent atténuer de manière proactive les risques associés aux événements liés au climat, aux changements réglementaires et aux incertitudes géopolitiques.

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CHOISIR LE BON LOGICIEL DE BILAN CARBONE

En choisissant le bon logiciel de suivi des émissions de carbone, il est important de prendre en compte non seulement l’aspect conformité du déploiement d’un tel outil, mais aussi sa valeur à long terme dans la mise en place de pratiques commerciales durables. Une plateforme robuste de suivi des émissions de carbone vous permettra d’identifier les résultats les plus faciles à atteindre pour réduire les émissions à court terme, tout en définissant des possibilités d’amélioration dans le cadre de stratégies à long terme.

Au-delà de la prise en charge de base des protocoles GES, les fournisseurs doivent être en mesure d’offrir des solutions innovantes, de la saisie granulaire des données à la sérialisation, en passant par l’accès à des bibliothèques complètes de facteurs d’émission. Lors de l’élaboration des appels d’offres, il est essentiel de poser des questions concernant la réduction des émissions du scope 3, la conformité réglementaire et la validation des données des fournisseurs. En privilégiant les fournisseurs de logiciels ayant des capacités intersectorielles, des interfaces conviviales et des portails fournisseurs robustes, les entreprises peuvent s’assurer qu’elles disposent des outils nécessaires pour réaliser un bilan carbone fiable et conduire des changements significatifs en matière de développement durable.

OPTEL

En conclusion, face à la demande croissante de pratiques de bilan carbone plus rigoureuses et exploitables, les entreprises doivent s’adapter en mettant en œuvre des technologies et des stratégies avancées. En comprenant les pressions exercées par la réglementation, les parties prenantes et le marché, et en tirant parti de solutions de pointe en matière de durabilité comme celles offertes par OPTEL, les entreprises peuvent atteindre une plus grande transparence et une meilleure conformité dans leurs efforts pour réduire leur impact sur l’environnement

 

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